À quoi faut-il penser après la naissance de bébé ?

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Par Les Petits Chaperons Rouges

Suivi médical, achat de matériel, ou encore démarches administratives, l’arrivée d’un bébé implique toutes sortes de tâches à accomplir. Après la naissance, les parents ont encore de nombreuses choses à faire. Mais entre fatigue et retour à la maison avec bébé, comment éviter les oublis et les erreurs ? Les Petits Chaperons Rouges vous aident à vous organiser, et vous disent à quoi penser après l’accouchement.

Quelles sont les démarches administratives après la naissance ?

Accueillir un enfant au sein de la famille constitue un véritable tournant pour les parents. Ces derniers doivent apprendre à répondre aux besoins de leur bébé. Mais ils doivent aussi s’adonner à certaines démarches administratives incontournables.

Déclaration de naissance à l’état civil

Après l’accouchement, la première chose à faire consiste à déclarer la naissance de l’enfant à l’état civil. Cette démarche administrative doit impérativement être réalisée dans les 5 jours qui suivent la naissance. La plupart du temps, c’est le père ou une personne ayant assisté à l’accouchement (médecin ou sage-femme) qui s’en charge.

Certaines maternités ont mis en place des permanences en interne, permettant de déclarer la naissance au sein de leurs locaux. Le cas échéant, la déclaration de naissance doit se faire au service état civil de la mairie. Elle permet aux parents de recevoir l’acte de naissance de l’enfant, et éventuellement le livret de famille (si premier enfant).

Déclaration de naissance à la sécurité sociale et à la mutuelle santé

L’acte de naissance du bébé est un document indispensable pour réaliser toutes les autres démarches administratives obligatoires. Une fois obtenu, les parents doivent déclarer la naissance de leur petit protégé auprès des organismes de santé. Il s’agit essentiellement de la caisse d’assurance maladie et de la mutuelle santé.

Pour couvrir les frais de santé de votre bébé, rendez-vous sur votre compte en ligne ameli.fr. Il suffit de repérer l’onglet « Déclarer un changement de situation » et de cliquer sur « Naissance de mon enfant ». Après avoir téléchargé l’acte de naissance et finalisé l’inscription, le bébé bénéficie d’une Sécurité sociale. Il est alors rattaché à la carte vitale de ses parents. Une fois l’Assurance maladie prévenue, il reste à contacter la mutuelle.

Déclaration de naissance à la CAF

Après la caisse d’assurance maladie et la mutuelle, c’est au tour de la caisse d’allocations familiales d’être informée de l’arrivée de bébé. Il s’agit d’un organisme phare durant les premières années de vie de bébé. Entre baby-blues, visites familiales et fatigue post-accouchement, les parents peuvent manquer de temps pour se déplacer. Heureusement, la CAF leur permet d’effectuer la déclaration en ligne.

Si vous êtes déjà allocataires, rendez-vous sur le site caf.fr ou sur l’application. Cliquez sur l’onglet « Déclarer une naissance », et laissez-vous guider. Si vous n’êtes pas allocataires, vous devez adresser l’acte de naissance du bébé et la déclaration de changement de situation par courrier. Tous les conseils utiles sont disponibles sur le site de la CAF.

Déclaration de naissance à l’employeur 

Au cours de leur grossesse, les futures mères sont amenées à prévenir leur employeur de l’heureux événement. Elles peuvent ainsi bénéficier d’un congé maternité bien mérité. Les femmes peuvent choisir le moment où elles souhaitent prévenir leur entreprise. L’annonce doit simplement avoir lieu avant le début du congé maternité.

En fin de grossesse, c’est au tour des pères de prendre rendez-vous avec leur employeur pour annoncer l’arrivée de bébé. Cela peut se faire à l’oral ou à l’écrit, l’idéal étant d’opter pour une lettre recommandée avec accusé de réception. L’annonce et la demande de congé de paternité doivent être faites au moins un mois avant la date prévue de l’accouchement.

Enfin, les parents bénéficient de trois jours obligatoires de congé de naissance. Attention : il ne s’agit pas de jours calendaires, mais bien de jours ouvrables.

Déclaration de naissance aux impôts

La déclaration de naissance auprès des impôts compte aussi parmi les démarches administratives incontournables. En effet, l’arrivée d’un enfant dans une famille modifie le nombre de parts fiscales. Ainsi, le montant des impôts est revu à la baisse.

Il n’y a pas d’obligation en termes de délai de déclaration, mais l’idéal est de s’y prendre le plus tôt possible. Cette démarche peut s’effectuer directement sur le site des impôts, dans la rubrique « Déclarer un changement ». Vous avez des questions ou des doutes ? N’hésitez pas à demander conseil à la DGFIP.

Comment gérer le post-partum de la maman après l’accouchement ?

Pour les jeunes parents, la sortie de la maternité marque le début d’une période complexe, particulièrement riche en émotions. Du baby-blues à la dépression du post-partum, en passant par la gestion des visites de l’entourage, le bien-être de la jeune mère est perturbé.

Dès la salle de naissance, les examens cliniques s’enchaînent. La mère et le bébé sont suivis de près, et l’équipe de sages-femmes et de puéricultrices se montre vigilante. Il faut superviser l’expulsion du placenta, prévenir les risques de saignements anormaux et vérifier les constantes (température, bilans sanguins, etc.).

Durant les semaines qui suivent la sortie de la maternité, la jeune maman bénéfice d’une surveillance médicale assidue. Elle reçoit la visite d’une sage-femme à domicile. Peau à peau, gestion du baby-blues, allaitement ou soins de bébé, c’est le moment de recevoir de précieux conseils. En cas d’accouchement par césarienne, d’épisiotomie ou encore de déchirure du périnée, il faut contrôler la cicatrisation.

Le manque de soutien de la maman après la sortie de la maternité constitue un facteur de risque de la dépression du post-partum. Par conséquent, les visites de la sage-femme, l’aide de l’entourage et le congé paternité, revêtent une importance majeure. Pour lui assurer un post-partum serein, le suivi de la mère doit se mettre en place dès les premières heures après la naissance.

Vous venez de donner naissance à votre nouveau-né ? Pour faciliter la mise en place de l’allaitement, créer un lien solide avec votre enfant et apaiser votre stress, un conseil : multipliez le peau à peau. Vous devez également prendre soin de vous, et dormir en même temps que votre enfant. Enfin, n’hésitez pas à déléguer le maximum de tâches ménagères et à solliciter l’aide de votre entourage.

Notez que depuis le 1er juillet 2022, et sur recommandation de la Haute autorité de santé, toutes les mères doivent bénéficier d’un entretien postnatal. Il vise à prévenir les risques de dépression du post-partum, et est réalisé 1 à 2 mois après l’accouchement.

Comment assurer le suivi de la santé de bébé en période postnatale ?

Tout au long de la grossesse, les médecins surveillent attentivement la santé et le développement du bébé. En salle de travail, et durant toute la période postnatale, ce suivi médical se poursuit. Pour le nourrisson, le passage de la vie utérine à la vie sur Terre est une période sensible et douloureuse.

En favorisant le peau à peau dès la naissance, les soignants souhaitent favoriser une transition douce. Ce moment suspendu leur permet de réaliser un examen complet, et de contrôler l’absence d’anormalités cliniques. Il faut aussi réaliser une auscultation cardiaque, et surveiller la température corporelle et la fonction respiratoire de bébé.

Après la naissance, le personnel soignant procède à un dépistage néonatal, dans le cadre d’un programme national de santé publique. Ce dépistage néonatal est effectué à partir d’une simple goutte de sang recueillie sur du papier buvard. Il permet de rechercher 5 maladies rares, graves, et essentiellement génétiques (la phénylcétonurie, l’hyperplasie congénitale des surrénales, l’hypothyroïdie congénitale, la drépanocytose et la mucoviscidose). Le dépistage néonatal est également appelé « test de Guthrie ».

Durant les premiers jours, les soins du cordon ombilical de bébé sont essentiels. Ils doivent être prodigués avec soin, jusqu’à la tombée du cordon (au cours de sa deuxième semaine de vie), et un peu après. Les parents doivent apprendre à nourrir leur bébé, afin de subvenir à tous ses besoins nutritionnels. Les médecins quant à eux veillent à la croissance du jeune enfant, et surveillent une éventuelle perte de poids. Au fil des semaines et des mois, tous s’assurent du bon développement de bébé, et de l’acquisition de ses différents apprentissages.

Après la naissance de bébé, c’est le début d’une nouvelle vie pour la famille. Les parents doivent s’acquitter d’un certain nombre d’obligations administratives. Mais surtout : la jeune mère et son bébé doivent bénéficier de soins de qualité. De l’expulsion du placenta au lancement de l’allaitement, en passant par les soins du cordon ombilical, le suivi médical est essentiel.

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