Comment aider bébé à s’endormir ?

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Par Les Petits Chaperons Rouges

Comment aider votre enfant plonger dans les bras de Morphée ? Quelles astuces ? Et comment faire si votre enfant se réveille la nuit ?  Nos experts vous partagent leurs conseils pour des nuits sereines.

Le sommeil lent composé notamment du sommeil profond permet au corps de récupérer, au système immunitaire de se renforcer et à l’hormone de croissance d’être sécrétée.

Le sommeil paradoxal, est caractérisé notamment par la production de rêves. Chez l’enfant comme chez l’adulte, cette phase de sommeil est primordiale car c’est durant celle-ci que le cerveau assimile les informations qu’il a reçues dans la journée, c’est donc une phase de mémorisation. Il sert de « soupape » en éliminant les voies neuronales peu utilisées ou les émotions trop intenses. Pour le petit enfant, la phase de sommeil paradoxale lui permet de créer des schémas de comportement, des pré-pensées qu’il pourra expérimenter lors de ses phases d’éveil.

Ces connaissances sur le rôle du sommeil nous montrent à quel point il est important de ne pas réveiller un enfant qui dort et de respecter son rythme de sommeil.

Comment aider mon enfant à se coucher ?

Avant tout, être détendu ! Plus vous serez calme et serein plus votre enfant le sera également, il se laissera plus facilement aller au sommeil. Si vous êtes tendu, passez le relais, prenez 5 minutes pour vous détendre, respirez profondément avant d’apaiser votre enfant.

Le rituel : Une chanson, une histoire, un câlin, des paroles douces, une formule magique, laisser la porte ouverte… etc sont autant de rituels présents dans les familles. Rassurants pour l’enfant ils envoient également un message au cerveau qui se prépare alors au sommeil. Le rituel commence très tôt dans la soirée par une séquence immuable et structurante pour votre enfant : prendre son bain, mettre son pyjama, manger, se brosser les dents… etc. Toute cette séquence prépare petit à petit le cerveau de votre enfant au repos, et lui permet d’anticiper le coucher. De petits changements dans sa routine peuvent parfois avoir un effet négatif sur son coucher.

« Le rituel commence très tôt dans la soirée par une séquence immuable et structurante pour votre enfant : prendre son bain, mettre son pyjama, se brosser les dents… etc. Cela prépare petit à petit le cerveau de votre enfant au repos, et lui permet d’anticiper le coucher. »

Basez-vous sur ses signaux plutôt que sur votre montre : se frotter les yeux, bâiller, rechercher son doudou et sa tétine, mais aussi, irritabilité, excitation, opposition, vous connaissez bien votre enfant et savez ce qui annonce l’arrivée du sommeil. Plus vous respecterez ces signaux plus vous l’aiderez à s’endormir facilement et rapidement. Malgré tout, même si le rythme de votre enfant est déjà bien installé, d’un jour à l’autre le petit train du sommeil peut avoir quelques minutes d’avance ou de retard. Pour éviter énervement et tension, couchez-le quand il vous montre qu’il est fatigué même si ce n’est pas l’heure exacte de sa sieste habituelle.

Se coucher doit rester un moment de plaisir avant tout ! Evitez d’utiliser le lit, le sommeil ou la chambre comme une « punition ».

Un plaisir oui mais sans trop d’excitation : si le lit ne doit pas être perçu comme une punition il ne doit pas non plus être un terrain de jeux. Il est donc préférable de ne pas placer de jouets dans le lit de votre enfant et de ne pas surcharger la décoration de son lit et de sa chambre.

Mon enfant se réveille la nuit…

Les réveils nocturnes sont normaux et fréquents pour le tout petit. La capacité de l’enfant « à faire ses nuits » dépend de sa capacité à s’auto-apaiser et à se rendormir seul, et également pour les petits bébés elle est liée à la sensation de satiété. Lors de ses éveils, le bébé peut jouer, gazouiller, parfois pleurer. Pour l’aider à « faire ses nuits », une des clés est de l’aider à s’endormir « par lui-même ». Au moment du coucher, après son rituel, posez votre enfant dans son lit avant qu’il ne s’endorme pour lui permettre de s’endormir seul. Dans la nuit, il n’est pas nécessaire d’intervenir au premier bruit venant de la chambre. Prenez le temps d’évaluer s’il a vraiment besoin de votre intervention. Si c’est le cas, essayez de l’apaiser par votre voix en le laissant dans son lit plutôt qu’en le prenant immédiatement dans les bras. Il peut toutefois avoir besoin d’un contact physique pour se rendormir, n’hésitez pas alors à le prendre dans les bras le temps qu’il s’apaise, et reposez le dans son lit avant qu’il ne s’endorme. Ainsi réassuré par vos bras, il peut s’endormir de manière « autonome » après avoir fait le plein de relation. Petit à petit, les réveils nocturnes seront de moins en moins nombreux et votre enfant apprendra à se rendormir sans vous appeler en faisant appel à la sécurité que vous lui avez procurée précédemment.

La télévision ou la tablette sont-elles les alliées du sommeil ?

Si la télévision et outils numériques semblent apaiser les enfants c’est parce qu’ils arrêtent l’activité motrice en exerçant une sorte de fascination sur notre cerveau. En réalité, les écrans n’ont en rien un effet apaisant pour notre cerveau, bien au contraire ! Les images sur écrans par leur rapidité, leurs couleurs sont excitantes et constituent une véritable gêne à l’endormissement pour petits et grands. Les écrans sont donc à éviter à tout âge avant de se coucher et encore plus pour les petits ! Un câlin, une histoire, une petite conversation toute douce, des exercices de relaxation sont autant d’outils pour s’apaiser et se laisser aller.

Et surtout n’oublions pas la sécurité !

  • Toujours coucher votre enfant sur le dos
  • Laisser son visage dégagé, ne pas placer d’objets dans son lit, ne pas lui laisser de collier ou accroche tétine
  • Maintenir sa chambre à une température de 18/19°C et l’aérer quotidiennement
  • Privilégier les gigoteuses aux couettes et couvertures
  • Avant de surélever son matelas parlez-en avec votre pédiatre et préférez les dispositifs homologués aux solutions maison.