Quelles sont les qualités d’une auxiliaire de puériculture ?

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Par Les Petits Chaperons Rouges
maman qui aide son bébé à marcher à 4 pattes

L’auxiliaire de puériculture est un métier porteur de sens. Acteur essentiel dans la vie des enfants en bas âge, ce professionnel veille au bien-être, à la sécurité et à l’épanouissement des enfants dont il a la charge.

Cela implique des compétences techniques spécifiques ainsi que des qualités humaines indispensables pour exercer cette profession dans les meilleures conditions. 

Pour découvrir plus en détail les différentes facettes de ce métier passionnant, intéressons-nous aux missions de l’auxiliaire de puériculture, à la formation requise, aux compétences nécessaires ainsi qu’aux conditions de travail.

Que fait un auxiliaire de puériculture ?

Les principales missions de l’auxiliaire de puériculture tournent toutes autour des besoins fondamentaux des bébés et des jeunes enfants qui lui sont confiés.

Au quotidien, il prodigue les soins d’hygiène nécessaires tels que le changement des couches, la toilette et l’habillement. Il est aussi chargé de la préparation des repas et des biberons en prenant en compte les recommandations des familles et du personnel médical (le cas échéant). 

En parallèle, l’auxiliaire de puériculture participe aussi au projet éducatif de la structure en mettant en place des activités ludiques et pédagogiques. Le but étant de favoriser le développement moteur des tout-petits et leur éveil à travers des jeux, des comptines et des activités manuelles.

Sans oublier de rester au plus proche des parents en les accompagnant et en les conseillant si besoin afin de les rassurer sur les différentes étapes de croissance de leur enfant. Il doit, pour cela, être capable de créer un véritable lien de confiance aussi bien avec les enfants que les familles. 

Bon à savoir : les auxiliaires de puériculture peuvent aussi bien exercer en crèches qu’en haltes-garderies ou établissements hospitaliers accueillant des jeunes enfants (maternité et pouponnière entre autres). Dans certains cas, ils peuvent aussi intervenir au domicile des familles. 

Quelles sont les compétences d’un auxiliaire de puériculture en crèche, à l’hôpital ou à la maternité ?

Comme tous les métiers au contact des jeunes enfants, l’auxiliaire de puériculture doit faire preuve d’une grande patience, de douceur et d’empathie. Il doit aussi être capable de prendre du recul et de rester bienveillant et rassurant en toutes circonstances.  

Sans oublier d’avoir d’excellentes capacités d’écoute afin d’instaurer un climat de confiance aussi bien avec les tout-petits que les parents (surtout en cas de premier enfant). 

De plus, parce que l’auxiliaire de puériculture doit mettre en place des activités ludiques, la créativité et l’imagination sont de véritables atouts pour exercer ce métier. Il ne faut donc pas avoir peur de se mettre en scène lors des sessions de lecture ou de chanson.  

Sur le plan professionnel, l’auxiliaire de puériculture doit disposer d’un grand sens de l’organisation, de rigueur et de respect scrupuleux des règles d’hygiène strictes en vigueur. Polyvalent et flexible, il doit être capable de travailler en équipe, sous la responsabilité des infirmiers puériculteurs et/ou du directeur de l’établissement.

Comment devenir auxiliaire de puériculture : le point sur le diplôme, la formation et les études 

Pour exercer la profession d’auxiliaire de puériculture, il est nécessaire d’obtenir le diplôme d’État associé (le DEAP). Cette formation initiale se déroule sur 10 mois au sein d’écoles de puériculture ou d’IFAP agréés par l’État. L’admission se fait généralement sur concours d’entrée, sous réserve de remplir les critères de diplôme ou d’expérience professionnelle préalable requis.

Le programme alterne enseignements théoriques et stages pratiques pour se former aux gestes essentiels et à la prise en charge quotidienne des tout-petits. 

Outre cette voie classique, il est aussi possible d’obtenir le DEAP via une formation en continu ou en alternance. Sans oublier la validation des acquis de l’expérience (VAE) qui s’adresse aux professionnels déjà en poste souhaitant se reconvertir.

Une fois diplômés, les auxiliaires de puériculture peuvent entrer directement sur le marché du travail ou continuer à se former pour monter en compétence et/ou se spécialiser (dans l’accompagnement des enfants en situation de handicap, par exemple). 

Pourquoi devenir auxiliaire de puériculture et quelles sont les évolutions du métier ?

Les conditions d’exercice varient selon le lieu de travail.

Dans les structures d’accueil collectives comme les crèches, les horaires classiques de journée (7h30-18h30) sont la norme, avec, parfois, l’obligation de travailler le week-end et les jours fériés pour s’adapter aux familles. 

À domicile, les horaires suivent les besoins spécifiques des parents tandis qu’à l’hôpital des roulements de nuit sont possibles dans les services de maternité ou pédiatrie.

Dans tous les cas, l’AP travaille sous la tutelle d’infirmiers puériculteurs, en collaboration avec divers intervenants autour du bien-être du jeune enfant.

En fonction de sa motivation et de son plan de carrière, un auxiliaire de puériculture peut évoluer vers des postes à responsabilités au sein d’une structure d’accueil (par exemple, responsable de section ou directeur adjoint). 

Il doit, pour cela, suivre des formations complémentaires, comme le Diplôme d’État d’Éducateur de Jeunes Enfants (DEEJE) ou le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). 

Combien gagne un auxiliaire de puériculture : salaire en début et fin de carrière ?

En début de carrière, un auxiliaire de puériculture perçoit généralement un salaire brut mensuel de 1800€ environ . Celui-ci peut, parfois, être majoré d’une prime de service et éventuellement d’autres indemnités (prime de fin d’année, prime d’ancienneté, etc.).

À savoir : dans le secteur public, la rémunération est déterminée par une grille indiciaire qui prévoit une progression régulière en fonction de l’ancienneté.

Avec l’expérience, le salaire d’un auxiliaire de puériculture tend à évoluer légèrement. Ceci étant dit, la rémunération reste basse par rapport à d’autres métiers du secteur de la petite enfance.

En effet, les auxiliaires de puériculture les plus expérimentés peuvent prétendre à un salaire brut mensuel compris pouvant monter jusqu’à 2 400 euros.

À noter : la rémunération est généralement moins élevée en crèche et halte-garderie qu’en établissements de santé (maternités, services de pédiatrie, etc.).

Quant aux auxiliaires de puériculture qui travaillent à domicile, la rémunération dépend des prestations demandées par les familles.

Sans oublier que la zone géographique a également une forte influence sur le salaire d’un auxiliaire de puériculture. En Île-de-France, par exemple, les salaires sont généralement plus élevés qu’en province, en raison du coût de la vie plus important. À l’inverse, dans certaines régions rurales, les auxiliaires de puériculture peuvent rencontrer des difficultés à trouver un emploi rémunéré à la hauteur de leurs compétences.

Ceci étant dit, la rémunération ne doit pas être le seul critère à prendre en compte lorsque l’on souhaite s’orienter vers le métier d’auxiliaire de puériculture. La volonté de travailler au contact des jeunes enfants et de participer aussi bien à leur bien-être qu’à leur apprentissage de l’autonomie joue pour beaucoup dans ce choix de carrière. De plus, il est important de préciser que la profession d’auxiliaire puéricultrice ouvre la voie à de nombreux métiers plus rémunérateurs. C’est donc un tremplin intéressant pour les personnes qui souhaitent évoluer dans le secteur de la petite enfance. 

Différences entre le poste d’auxiliaire de puériculture et celui d’aide-auxiliaire de puériculture

Il est fréquent de confondre les métiers d’auxiliaire de puériculture et d’aide-auxiliaire de puériculture. Bien qu’ils évoluent dans le même domaine et aient, tous deux, pour mission de prendre soin des enfants en bas âge, ces professions présentent des différences notables en termes de formation, de responsabilités et de rémunération.

La formation, tout d’abord, est un élément différenciant majeur. Comme nous l’avons indiqué, pour exercer en tant qu’auxiliaire de puériculture, il est obligatoire d’être titulaire du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP). Le métier d’aide-auxiliaire de puériculture, quant à lui, ne nécessite pas de diplôme spécifique. Une formation de niveau CAP AEPE / Accompagnant Educatif Petite Enfance (remplace le CAP Petite Enfance) ou une expérience professionnelle dans le domaine est généralement exigée.

Ensuite, les responsabilités et les missions confiées aux auxiliaires de puériculture et aux aides-auxiliaires de puériculture sont différentes. Le rôle de l’auxiliaire de puériculture est d’assurer des soins d’hygiène et de confort aux enfants tout en mettant en place des activités d’éveil (tels que des arts plastiques) et de socialisation. Il travaille, pour cela, en étroite collaboration avec les infirmières puéricultrices et les éducateurs de jeunes enfants. De plus, il peut être amené, dans le cadre de son métier, à prendre en charge des enfants porteurs de handicaps, atteints de maladies chroniques ou en difficultés sociales.

De son côté, comme son nom l’indique, l’aide-auxiliaire de puériculture a pour mission principale d’assister l’auxiliaire de puériculture dans ses tâches quotidiennes. 

Enfin, il faut aussi savoir que l’auxiliaire de puériculture est généralement mieux rémunéré que l’aide-auxiliaire de puériculture en raison de ses responsabilités et de son niveau de formation. Le salaire d’un auxiliaire de puériculture débutant est d’environ 1 800 € brut par mois, tandis qu’un aide-auxiliaire de puériculture débutant touchera le SMIC horaire. Toutefois, ces rémunérations peuvent varier en fonction du secteur d’activité (public ou privé), de la région et de l’expérience professionnelle.

Pour résumer en quelques mots, être auxiliaire de puériculture est un véritable métier passion qui nécessite un engagement important auprès des tout petits et de leurs familles. Patient, à l’écoute, bienveillant, rigoureux et créatif : l’AP est un poste polyvalent qui demande de nombreuses qualités aussi bien personnelles que professionnelles. 

Les personnes qui aiment travailler au contact des jeunes enfants et qui sont capables d’évoluer au sein d’une équipe pluriprofessionnelle ont toutes les raisons de s’intéresser à cette profession. Surtout si elles veulent faire carrière dans le secteur de la petite enfance (en service hospitalier ou en établissement d’accueil collectif des enfants en bas-âge). 

À ce titre, nous avons régulièrement besoin de renouveler nos équipes dans nos crèches sur toute la France. Que vous habitiez dans une grande ville française ou non, vous trouvez assurément près de chez vous une structure Les Petits Chaperons Rouges qui a besoin de vos compétences.