Alcool et désir de grossesse sont-ils compatibles ?

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Par Les Petits Chaperons Rouges

De nombreuses femmes souhaitant tomber enceintes se posent des questions sur leur consommation d’alcool. Et pour cause: alcool et désir de grossesse font rarement bon ménage. S’il est désormais reconnu que l’alcool pendant la grossesse est nocif, une abstinence totale est-elle nécessaire plusieurs mois avant la conception pour éviter tout risque ? Les Petits Chaperons Rouges détaillent pour vous les conséquences de cette boisson sur la fertilité.

Est-ce que l’alcool empêche la nidation ?

Avant même la conception, les résultats de différentes études ont démontré que l’éthanol peut avoir un impact négatif sur la fécondité, en affectant notamment la qualité des ovules. Ce constat est surtout notable au-delà de 8 verres d’alcool par semaine. Dans le cadre d’une procréation médicalement assistée (PMA), l’abstinence totale est d’ailleurs préconisée plusieurs mois à l’avance. En effet, les potentielles interactions pendant la durée du traitement risquent de réduire les chances de succès d’une fécondation in vitro (FIV).

Avant la nidation, l’embryon n’est pas en contact avec la paroi utérine et le système vasculaire maternel. Le risque d’intoxication directe du bébé est donc moindre, à ce stade. Toutefois, l’impact possible sur le développement embryonnaire et sa nidation impose l’arrêt de sa consommation d’alcool pendant la grossesse. Pour éviter toute complication, il est préférable de prendre de bonnes habitudes dès que possible.

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Est-ce que l’alcool tue les spermatozoïdes ?

Avoir un enfant est un projet de couple. Or, la boisson peut aussi avoir un impact sur la fertilité masculine. Des études ont démontré qu’au-delà de 6 verres d’alcool par semaine, cette absorption est susceptible d’affecter le développement des spermatozoïdes et la qualité du sperme chez les hommes. Il est donc recommandé aux futurs papas de faire preuve de modération quant à la quantité d’alcool consommée.

Afin d’optimiser ses chances de concevoir, consulter un médecin peut permettre d’obtenir des conseils personnalisés sur sa consommation d’alcool et sa fertilité. Ce facteur, s’il est combiné chez l’homme et la femme, peut majorer les difficultés de grossesse. C’est pourquoi il est important pour les couples de considérer cela dans leur planification familiale.

Quand arrêter l’alcool quand on veut tomber enceinte ?

Il est généralement recommandé aux femmes qui tentent de tomber enceintes de limiter la consommation d’alcool, de nicotine et de caféine avant le début de la grossesse. Les chercheurs ont découvert que même une petite quantité d’alcool pendant la période de conception peut affecter la fertilité des futures mamans et la santé des fœtus. Avant d’essayer d’avoir des enfants, il est donc conseillé aux parents de s’abstenir de boire de l’alcool pendant au moins 3 mois.

Sans aller dans les extrêmes du binge drinking, l’alcool pendant la grossesse peut entraîner un retard de croissance et des malformations congénitales chez le bébé, même en petite quantité. En cas d’exposition à l’alcool, le passage dans le sang maternel et à travers la barrière placentaire peut aussi entraîner de graves risques neurologiques pour l’embryon, appelé syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Les études montrent que l’abstinence totale pendant la grossesse est la meilleure option pour ne pas subir de telles complications.

Tout comme les femmes enceintes, les couples ayant un désir de grossesse devraient éviter de consommer de l’alcool. En effet, cela peut provoquer des risques pour leur fertilité, le développement fœtal, et favoriser les complications pour l’enfant. Il est donc préférable de jouer la prudence et de s’abstenir de boire plusieurs semaines avant la grossesse.